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Histoire de l’obédience

 

La Grande Loge Unie de France procède d’une filiation initiatique ininterrompue depuis 1717…

MHC
L’initiation maçonnique conférée à la G.L.U.F. remonte aux premiers âges de l’institution spéculative. Elle n’a pas varié dans son authenticité et sa conception traditionnelle.

Pendant longtemps, confondant légende et réalité, nombre d’auteurs ont fait remonter la Franc-Maçonnerie à des temps immémoriaux, et attribué son origine à d’anciennes sociétés initiatiques. La démarche scientifique des historiens modernes n’a pas confirmé ces allégations. Elle a permis de montrer que les Francs-maçons d’aujourd’hui ne sont pas les héritiers directs des « bâtisseurs de cathédrales », du moins sur le plan constitutionnel, et que la Franc-maçonnerie s’est contentée d’emprunter quelques formes et usages en vigueur au sein de l’ancienne maçonnerie opérative.
En effet, la maçonnerie spéculative est une « Confrérie » tandis que la maçonnerie des anciens devoirs était une « Corporation ». Les deux organisations ont pu exister parallèlement pendant un certain temps sans avoir de liens organiques. Notons que le Compagnonnage ouvrier, bien connu en France, n’existait pas en Angleterre où il y avait des guildes : il n’a donc pas contribué en tant qu’organisation, à l’apparition de la Franc-maçonnerie née dans ce pays. Pendant longtemps, confondant légende et réalité, nombre d’auteurs ont fait remonter la Franc-maçonnerie à des temps immémoriaux, et attribué son origine à d’anciennes sociétés initiatiques. La démarche scientifique des historiens modernes n’a pas confirmé ces allégations. Elle a permis de montrer que les Francs-maçons d’aujourd’hui ne sont pas les héritiers directs des « bâtisseurs de cathédrales », du moins sur le plan constitutionnel, et que la Franc-maçonnerie s’est contentée d’emprunter quelques formes et usages en vigueur au sein de l’ancienne maçonnerie opérative.
En effet, la maçonnerie spéculative est une « Confrérie » tandis que la maçonnerie des anciens devoirs était une « Corporation ». Les deux organisations ont pu exister parallèlement pendant un certain temps sans avoir de liens organiques. Notons que le Compagnonnage ouvrier, bien connu en France, n’existait pas en Angleterre où il y avait des guildes : il n’a donc pas contribué en tant qu’organisation, à l’apparition de la Franc-maçonnerie née dans ce pays.

La Franc-maçonnerie moderne a été créée solennellement le 24 juin 1717 par la réunion de quatre loges londoniennes en une Grande Loge de Londres. Il est vrai que la plupart de ses fondateurs appartenaient à la Royal Society, Société Académique destinée à promouvoir les Sciences, les Arts et les Lettres, dont le premier Président fut Newton. Cherchant à donner une assise historique à la Franc-maçonnerie, ils reprirent à leur compte les Anciens Devoirs connus par des textes moyenâgeux comme les manuscrits Régius [1390] et Cook [1420] qui donnaient les statuts des maçons, Maîtres et ouvriers, et comportaient à la fois des récits légendaires et des passages de l’histoire religieuse en rapport avec le métier de maçon.

Ces loges du 17ème siècle et du début du 18ème siècle permettaient à des gens instruits, d’opinions opposées, de classes sociales différentes, de vivre en harmonie dans le calme et la détente, en toute liberté et en paix à l’abri des dangers extérieurs. Cette institution devait devenir pérenne en raison de la convivialité et de l’esprit de tolérance qu’elle autorisait ; elle revêtait un caractère moral et philanthropique. Trois principes la fondaient : la recherche de la Vérité, la pratique de la Bienfaisance et l’Amour fraternel.

Les loges ne tardèrent pas à se multiplier en Angleterre mais aussi en France dès 1729 à Paris, 1733 à Valenciennes, etc. En 1735, un Grand Maître de nationalité anglaise fut nommé pour la France ; il faudra attendre 1743 pour que lui succède un français, Grand Maître de la Grande Loge de France dont sera issu quarante ans plus tard, en 1773, le Grand Orient de France. Cette obédience a renoncée en 1877 à l’obligation, pour ses membres, de croire en « Dieu et en l’immortalité de l’âme ».

L’histoire de la Franc-maçonnerie connaît bien des bouleversements durant le XIXème siècle. On notera la création de la Grande Loge de France (effectif masculin) en 1894 et la constitution en 1893 de la Grande Loge Symbolique Écossaise Mixte de France « Le Droit Humain » devenue « Ordre Mixte Maçonnique International – Le Droit Humain » en 1899.

L’une des conséquences de la « Querelle du Grand Architecte de l’Univers » qui divisa les Francs-maçons français en 1877, sera la création en 1913 de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière qui deviendra, en 1948, la Grande Loge Nationale Française reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre comme seule régulière de France. A la fin de la seconde guerre mondiale, les loges d’adoption de femmes, instituées et patentées par la Grande Loge de France, s’érigèrent en Grande Loge Féminine de France.

Depuis le paysage maçonnique a beaucoup évolué avec plusieurs dissidences et constitutions de grandes loges schismatiques qui se reconnaissent, pour la plupart entre elles, par divers mécanismes de regroupements et d’alliances conventionnelles inter-obédientielles. Quoi qu’il en soit, la Franc-maçonnerie française d’aujourd’hui continue nonobstant la pluralité des obédiences à jouer pleinement son rôle de perfectionnement moral et intellectuel des hommes et des femmes qu’elle accueille dans ses loges. Elle leur propose un travail initiatique de perfectionnement humain basé sur des symboles, une philosophie et une tradition ancienne. On peut affirmer que l’Ordre maçonnique universel forme une « chaîne d’union fraternelle » qui se situe bien au-dessus des considérations profanes et vulgaires.

Obédience maçonnique d’inspiration traditionnelle et souveraine, la Grande Loge Unie de France (G.L.U.F.) a été régulièrement constituée le 4 septembre 1994 par 38 illustres francs-maçons du Grand Orient de France. Ils étaient tous titulaires du grade de Maître et porteurs de leurs diplômes authentiques délivrés par cette obédience y compris pour les plus hauts grades des rites pratiqués. D’un commun accord, ils ont désiré se rassembler au sein d’une Grande Loge se déclarant d’inspiration traditionnelle, en vue d’offrir à celui qui frappe une démarche initiatique s’appuyant sur des connaissances régulièrement issues d’une filiation ininterrompue d’initiés depuis la constitution de l’Ordre en 1717.

La Grande Loge Unie de France entend ainsi porter sa pierre à l’édifice de la Franc-maçonnerie universelle dans le respect des règles traditionnelles de l’ordre et des valeurs morales, sociales, démocratiques et citoyennes de la république. D’ailleurs David BENICHOU, fondateur de l’obédience déclara « Si je devais définir la Grande Loge Unie de France, je dirai simplement qu’il s’agit d’une allégeance spirituelle et fraternelle , d’inspiration traditionnelle au service de l’humanité … » Il est vrai que ce modèle maçonnique en France est unique dans son genre. Raymond JALU, membre-fondateur et passé-grand-maître de la Grande Loge Unie de France poursuivra ainsi  » aimer la beauté des rituels et s’ancrer dans le respect de la tradition la plus vraie n’enlève rien à l’amour que nous portons à la république, à la laïcité et au progrès. La Grande Loge Unie de France est érigée selon un modèle de spiritualité non religieuse. »

Tableau de loge magistrale "Grande Loge Unie de France"

Tableau de loge magistrale « Grande Loge Unie de France »

Traductions